MENU

Rossemaison mon village

En même temps que la création du site internet de la commune de Rossemaison (version 2006), l’idée a été lancée de rééditer le bulletin« Rossemaison notre village », publié dans les années 70 par le groupe du même nom, alors mené par Gilbert Lovis, et qui montre ce qu’était Rossemaison il y a trente ans.

 

Profitant des possibilités que la technologie nous offre, nous vous proposons donc une version au format PDF téléchargeable sur notre site, et que vous pourrez imprimer chez vous, version remodelée, mais qui propose le même contenu que l’originale, y compris les publicités !

 

Bonne lecture

 

Les familles bourgeoises de Rossemaison

Chariatte

Première apparition dans des registres: Guillaume Charuatte, vivant à Corgémont, en 1537. Un Georges Charruat apparaît à Rossemaison en 1630. Il y a aussi des Chariatte originaires de Delémont et de Porrentruy. Les premières mention de ce nom de famille attestent qu’il est issu de charrue et surtout de son diminutif petite charrue.

 

Dès lors, il est facile de conclure que ce patronyme est un sobriquet donné à un laboureur. À l’origine, il devait s’agir d’un paysan aisé qui se distinguait du manœuvrier, celui-ci n’ayant pas les moyens de s’acheter un attelage.

 

Clémençon

Première apparition dans des registres: un certain Climencon vivant à Porrentruy en 1312. Un Marc Clemençon apparaît à Rossemaison, en 1645. Il y a aussi des Clémençon originaires de Courroux. Diminutif affectueux du prénom Clément ou Clémence.

 

Cuttat

Première apparition dans des registres: Jean Cuitat, vivant à Rossemaison, en 1482. Il y a aussi des Cuttat originaires de Damphreux. Origine incertaine, bien qu’André Rais (SJE, Delémont, avant 1979) dans sont étude généalogique du 3 septembre 1955 sur la famille Cuttat: "Il n’existe aucun doute que les formes primitives de ce nom de famille (Cuitta, Guytat, notament) dérivent du prénom Guy." Henrie Gobat (Origine des noms de famille du Jura bernois, ASJE, 1921) pense que ce patronyme pourrait être issu de quiat, ancienne forme de coi signifiant "tranquille". Ce serait alors un sobriquet; mais ce n’est qu’une hypothèse qui paraît très fragile.

 

Steulet

Première apparition dans des registres: Ulinus Stöllin, à Corban, en 1450. Un Jean Stullet de Courrendlin épouse Catherine Cuttat, de Rossemaison, en 1671. Il y a aussi des Steulets originaires de Charmoille. Origine incertaine. Pourrait être la francisation de l’allemand Stölle, Stöller. Ce serait alors un nom de métier désignant l’ouvrier travaillant dans une galerie de mine: mineur ou poseur d’étais. Selon Marie-Thérèse Morlet (Dictionnaire étymologique des noms de famille, Perrin, Paris, 1991), ce patronyme pourrait dévier du moyen haut-allemand Stolle "bloc de bois, bûche" et être un surnom d’un ouvrier chargé de scier le bois en billots. Dans ce cas, un rapprochement avec un "poseur d’étais en bois dans une mine" renforcerait l’hypothèse précédente.